Addiction écran

La place des écrans est devenue importante dans notre société. Téléviseurs, ordinateurs, tablettes tactiles ou smartphone, l’individu moderne y est de nos jours quotidiennement et de plus en plus tôt exposé.

Lors de cette dernière décennie les cyberactivités se sont popularisées et répandues au plus grand nombre. Elles semblent aujourd’hui pouvoir être pratiquées partout et à tout moment, des lors que nous disposons d’un écran et d’une connexion internet. Les jeux vidéo et les réseaux sociaux sont désormais dans nos smartphones, toujours à portée de mains. Ils ont pris une place majeure dans les loisirs de nos adolescents.

Dans ce contexte ou l’équipement numérique est devenu commun et hyper accessible, beaucoup d’entre nous s’inquiètent de leur activité et de celle de leurs proches sur les écrans. Des inquiétudes qui s’articulent majoritairement autour de deux constats que sont, l’accession aux outils numériques des plus jeunes et l’abus par les adolescents des réseaux sociaux et des jeux vidéo

Selon les études actuelles, les écrans ne créent pas de maladies en soi. Le problème n’est alors pas que les écrans soient dangereux en eux-mêmes : le problème est qu’ils ont un côté fascinant. Ainsi le temps passé sur les écrans est du temps qui n’est pas passé à autre chose. La représentation même du temps qui s’écoule est faussée par l’emprise hypnotique qu’ils ont sur nous, les risques de surexposition sont donc importants.

La surexposition aux écrans peut être responsable de conséquences physiologiques qui peuvent impacter la santé de l’adulte comme celle de l’enfant, l’insertion sociale et la scolarité.

L’activité physique est diminuée, le sommeil, l’alimentation et le fonctionnement hormonal sont perturbés favorisant l’apparition de problèmes d’endormissement, d’une fatigue importante, la perte d’appétit et les risques d’obésité. L’abus d’écrans augmente également les risques de développer d’autres troubles, fatigue visuelle, sècheresse oculaire, maux de tête et douleurs au dos.

Des modifications de l’humeur et du comportement peuvent apparaitre tels que la désinhibition et l’agressivité, et des conséquences psychologiques et sociales peuvent résulter de toutes ces perturbations : difficultés relationnelles, déscolarisation, repli sur soi, isolement.